Dimanche 8 juillet : A Salceda - Santiago (étape 46 - 27,4 km)
Dernière étape de ce Camino dont le tracé est vraiment magnifique. Il y a les paysages, mais il y a aussi est surtout toutes les personnes qui sont sur le chemin, les pèlerins bien sur, ceux qui accueillent les pèlerins pour un lit ou pour un couvert, et la population qui vit autour. Comme je l’ai déjà dit, chacun construit son chemin et le vit comme il le sent. Le seul objectif commun à toutes ces personnes qui marchent est d’essayer d’arriver à Santiago quelque soit l’endroit d’où on part. Il y a les cas de force majeure, pour lesquelles il ne faut pas mettre en péril son intégrité physique et il faut savoir arrêter, et il y a les petites douleurs qui font que ce n’est pas toujours facile, mais si l’on écoute un minimum son corps, tout le monde peut se lancer dans « l’aventure ». Personnellement je pense que la partie espagnole est moins aléatoire que la partie française, aménagement des chemins, offre pléthorique de lits et de lieux de restauration, mais la partie française a son charme également.
Pour conclure , je remercie également tous les lecteurs de ce blog , ceux qui m’ont envoyé leurs encouragements et ceux qui ont eu simplement envie de partager ce Camino en parcourant quelques pages, quelques photos. Si vous avez la possibilité de faire le chemin ou le bout du chemin, n’hésitez surtout pas car c’est une expérience qui mérite d’être vécu.
Bye bye and see you soon
Vendredi 6 juillet : Mercadoiro - A Ponte Campana (Étape 44 - 34km)
Terminé les chemins tranquilles propices à la méditation, et place au pèlerinage de masse...ça a son charme également, mais c’est différent. Pour prétendre à la compostella il faut effectuer au minimum les 100 derniers km... ceci explique cela. Portomarin est très jolie, par contre Palas de Rei qui devait être le terme de mon étape m’a déçu, j’ai donc continué pendant quelques km pour rejoindre un gîte bien sympathique et loin de l’agitation des auberges à pèlerin.
Jeudi 5 juillet : Triacastela - Mercadoiro (43 - 36 km)
Étape bucolique à travers une campagne très vallonnée et boisée. Passage par Sarria, dont le monastère de la Magdalena a été transformé en albergue (100 places en 5 dortoirs).
Le plus remarquable de cette étape sont peut-être les arbres, magnifiques, et les passages en pierre pour franchir les ruisseaux.
Un point d’eau en pleine nature, à éviter. Il vaut mieux prendre l’eau au fontaine dans les villes.
Un bar à Tapas à Sarria
L’albergue Monasterio La Magdalena
Passage de la borne indiquant qu’il ne reste plus que 111 km avant Santiago. Ce type de borne est présent à tous les changements de direction et/ou intersections, ce qui est fait au minimum 1 par km et chaque borne donne la distance restante au mètres près.
Un exemple de corredoiras
Mercredi 4 juillet : Las Herrerias - Triacastela (étape 42 - 29 km)
Belle montée au petit matin où malgré une température fraîche, on arrive en nage dans le très beau village de O Cebreiro, la poursuite du chemin en altitude se fera malheureusement dans les nuages, par des sentiers de montagne. À partir de Fronfria, descente jusqu’à Triacastela par un large chemin trop bien entretenu et sous une petite pluie fine, mais qui finit par bien mouiller. Finalement, moi qui n’aime pas la chaleur, je suis vraiment gâté par les conditions météo.
Entrée en Galice, dernière région à traverser.
Très joli village de O Cebreiro situé à 1287m d’altitude qui est un haut lieu d’accueil des Pèlerins depuis le IXème siècle
Alto de San Roque à 1270 m situé entre les deux derniers cols du Chemin avant St Jacques. Le dernier étant après la sortie de Padornelo à 1362 m.
Maison sur pilotis situé dans la descente avant Tricastela
Mardi 3 juillet : Camponaraya - Las Herrerias (étape 41 - 36 km)
La vigne refait son grand retour. A partir de Villafranca del Bierzo, il y a l’itinéraire par la montagne, qui permet de prendre un peu de hauteur et pour ceux qui n’ont rien à se faire pardonner, il y aussi le passage par la vallée le long de la nationale 6 (option choisie par la majorité des pèlerins). A Trabadelo, les deux itinéraires se rejoignent pour nous amener tranquillement par une petite route au pied de la dernière colline qu’il faudra franchir demain.
Des vignes dès la sortie de Camponaraya
La façade du musée de Cacabelos
A la sortie de Cacabelos, également des vignes et au fond les prochaines collines à franchir
Castillo de Villafranca del Bierzo
Vue globale sur Villafranca par le chemin de montagne
Et on ne se lasse pas des magnifiques paysages qu’offre cette variante par les hauteurs ...
Lundi 2 juillet : Foncebadon - Camponaraya (étape 40 - 37 km)
Encore une très belle étape avec le passage à La Croix de Fer et toute la descente vers Molinaseca par de vrais sentiers de montagne. Pour ceux qui ont les chevilles fragiles, il y a toujours la possibilité d’emprunter la route... Puis c’est la traversée de Ponferrada et son imposant Castillo avant d’arriver à Camponaraya qui sera le terme de cette étape.
La Cruz de Ferro, point culminant du Camino Francés, ce cairn où tout pèlerin est invité à ajouter une pierre portée depuis le départ, laissant là symboliquement ce qui lui pèse.
Manjarin : village abandonné où un templier veille sur les pèlerins depuis plus de 20 ans.
Que la montagne est belle ...
Le castillo
Dimanche 1 juillet : Santibanez de Vadeiglesias - Foncebadon (étape 39 - 36 km)
Terminé la rectitude de la N 120, place à des chemins bucoliques et des chemins de montagne sur la fin de l’étape qui est juste à côté du point culminant du camino frances ; la Cruz de Ferro (1504 m). Ce soir on supporte sans problème la polaire. Passage par La Croix de Santo Torribio, d’où on a une très belle vue sur Astorga et sa cathédrale. Puis traversée de plusieurs villages typiques pour arriver tranquillement à Foncebadon par une montée douce et régulière.
Le crucero de Santo Toribio
San Justo de la Vega juste avant Astorga
Point de vue lors de la montée sur Foncebadon
La cathédrale d‘Astorga
Le palais épiscopal appelé également Palacio Gaudi juste à côté de la cathédrale à Astorga
Samedi 30 juin : Puente Villarente - Santibanez de Vadeiglesias (étape 38 - 48 km(ap’s))
La fraîcheur est de retour, j’ai évité l’orage de grêle de 6h à cause d’une panne de réveil, mais j’ai pu tester pour l’efficacité de ma cape à 14h et à 16h. Sinon l’étape a été marquée par la visite de León car les 23,5 km le long de la N-120, incitait plutôt à la méditation qu’à sortir l’appareil photo.
L’orage de grêle évité de justesse
Chemin inondé suite à la violence de l’orage
Leon
la cathédrale de Leon , un jour de marché
L’arrivée à Hospital de Orbigo